8 oct. 2009

Etude sur les mutations de Diéma, réalisée par l'Ecole d'Architecture de Montpellier

12 étudiants de l'école d'Architecture de Montpellier accompagnés par leurs enseignants ont réalisé une étude sur les mutations de la Ville de Diéma en février 2009. (Cliquez sur le titre pour consulter l'étude)



27 juin 2009

Elections Diéma

Dernières élections à Diéma :
Maire Monsieur Sadio TOUNKARA (CNID,FYT
1er adjoint Monsieur Abdoulaye SISSAKO (RPM)
2 iéme adjoint Monsieur Sekou KAMISSOKO (CIND)
ont été élus .
Félicitations à la nouvelle équipe communale ;
nous ne connaissons pas encore la composition des nouveaux membres du conseil de cercle;

Déplacement de Pascal Francier

Dans le cadre du Comité de pilotage Essone Sahel au Mali, qui a lieu du 23 juin au 8 juillet, Pascal Francier (vice-président d'Essone Sahel) , représente le Comité de Jumelages de Chilly-Mazarin et assure le suivi de tous les projets en cours :
- périmètres maraîchers
- barrage
- gare routière ...

A cette occasion il rencontre le nouveau maire de Diema, Monsieur Sadio Tounkara. Il a été élu lors des élections municipales du mois de mai dernier. Il était le premier adjoint de l'ancien Conseil Communal.

Nous lui souhaitons bonne réussitte dans ses nouvelles fonctions.

15 avr. 2009

délégation a Diéma-janvier 2009

La délégation commence par le périple EUROPE – AFRIQUE vécu par Henri FIORI, René PIQUE, Alberto PRIMO INTUREN et Gérard PROUX.
Une aventure symbolique préparée en cette année de XX anniversaire avec CARLET, dont l’objectif essentiel était le don d’une voiture à notre ville jumelle du MALI.
Après avoir parcouru 6400 kms, partis le 13 janvier de CHILLY-MAZARIN, en passant par CARLET, les hommes et les voitures sont arrivés à Diéma, le 22 janvier 2009.
Nos remerciements à ceux qui ont offert les voitures Sandra FIORI et les responsables du VCBS, à tous ceux qui nous ont aidé dans notre mission en FRANCE, en ESPAGNE et au MALI, en particulier monsieur SIDIBE, maire de DIEMA et monsieur SISSOKO député du cercle de cercle de DIEMA
Le jour se levait sur le château d’eau de Chilly- Mazarin …

Carlet
36 heures plus tard après une étape à Canet en Roussillon, 2 iéme départ de Carlet l’équipe est au complet et les voitures un peu plus chargées !!!

Diéma
Reçus par les autorités locales, les mêmes à l’arrivée, en très grande forme 9 jours après,
18h au carrefour de Diéma

REUNION AVEC LE CONSEIL COMMUNAL

Cette réunion à laquelle assistaient, la délégation et la plupart des membres du conseil communal avait pour but d’informer les élus, en faisant le point sur l’avancement des projets à la fin de notre séjour. Tous les dossiers ont été examinés et en particulier la rénovation du marché, la gare routière, le CSCOM, la construction du barrage ; Sur ce dernier point, une polémique s’engage sur le manque d’information (apparemment, certains élus apprennent aujourd’hui que le recensement des propriétaires terriens du bas fonds a commencé). C’est un moment très délicat car il va s’agir de l’attribution des terres cultivables. Les nouveaux arrivants veulent être pris en compte. Nous faisons remarquer que nous souhaitons et avons toujours dit qu’il doit y avoir une juste répartition des terres avec des systèmes de location afin qu’un maximum de familles puisse en bénéficier. Nous rappelons aussi que les ressortissants ayant financé une partie de la construction (30%) ont leur mot à dire.
La séance se termine sur la remise des cadeaux, au Maire et aux élus.
Le maire de Diéma convie tous les participants à un méchoui, en soirée.

REUNION AVEC LE COMITE DE JUMELAGE

Président ; A SISSAKO ; Vice-présidente A TOURE KONTE ; Trésorier adjoint M TOURE ; secrétaire M SIDIBE
Au cours d’une rencontre Nous échangeons sur leur fonctionnement : essentiellement l’organisation de la réception des délégations.
Ils tiennent quelques réunions et fonctionnent sans moyens

PROGRAMME PACEDEL - KARED

A notre arrivée, Hamidou DIALLO nous informe qu’il quitte Kared définitivement. (c’est dommage). Nous accueillons Souleymane DIAKITE (ingénieur agricole) qui prend ses fonctions le lundi. Il nous accompagnera sur la plupart des sites de périmètres maraîchers
Nous avons visité les sites et organisé une réunion avec l’équipe de KARED et B ICED, ce qui nous a permis de faire le tour des projets de développement.

Présents à la réunion : la délégation au complet, Modibo MARIKO, Adama DIALLO, le directeur de Biced Mr KOUYATE,le nouvel animateur de zone Souleymane DIAKITE .
Nous faisons le tour des projets réalisés ou en cours.

Les périmètres maraîchers

Sirakoro :
La saison de culture de l’aubergine ayant été longue l’implantation du goutte à goutte est reportée en février 2009 L’aubergine est la culture de prédilection, mais il faudra diversifier. Il y a eu pas mal de prédateurs cette année.
Après accord de l’équipe de Kared, plusieurs membres de la délégation, plus Modibo, plus Adama, plus le nouvel animateur de zone se rendent à Sirakoro pour voir ce qui peut être fait avec le matériel apporté par Alberto, spécialiste en agriculture, mari de Mme le maire de Carlet. C’est un apport considérable très utile pour les villageois.
Il s’agit de mettre en place à partir de la canalisation principale existante pour avoir davantage de pression, un tuyau équipé de 2 vannes sur lesquels sont branchés les goutteurs Un tiers du terrain est couvert, la technique expliquée aux villageois et du matériel laissé sur place. Des essais de plantation de pommes de terre et de plantations de figuiers de barbarie (pour remplacer progressivement le mur d clôture) sont faits avec les villageois.

Fangouné Kagoro : Le jardin est bien aménagé et exploité en quasi totalité. Les villageois utilisent leur production pour leur consommation et la commercialisation, «Bonne assise technique bonne collaboration »dit A DIALLO.
Nous rendant sur la parcelle, nous constatons un manque d’eau évident pour la superficie du périmètre. Sur 4 puits 2 fonctionnent : un est bouché, un autre est complètement détruit ( sol instable ) Pour celui bouché, le puisatier devait le réparer : Cf tableau kared , 8 mars 2008).
Fangouné Massassi : site identifié d’ 1ha, 1 puits à 22 ms (ce sera probablement insuffisant) 80 personnes : 40hommes, 40femmes
.Il était prévu‘, à l’origine 3 puits maraîchers, le devis a été revu à la baisse.
Il y a eu une proposition de devis et un protocole d’accord entre les bénéficiaires et Kared .

Bilibani :
Espace de ½ ha, 1 puits à 20ms ; la réalisation débutera en février et sera ajustée en fonction de l’enveloppe prévue.
Le site est bien identifié prés de la mare, l’association des femmes Benkoro est bien organisée. Présent à notre réunion le bureau est d’accord pour le paiement direct à Kared de 5% (nous insistons sur le fait que ce versement conditionne le démarrage des travaux). Il accepte le micro-crédit .

Fangouné Bambara :
Il faisait partie de la demande à « la francophonie » non acceptée. Il a été incorporé au projet 2009. Il s’agit d’une demande de 1ha avec 2 puits. Le site définitif n’est pas encore choisi par les villageois, celui que nous visitons ne semble pas avoir beaucoup d’eau à proximité, un forage sera peut être nécessaire? Ils acceptent le principe de paiement de 5% + 15% sous forme de prêt sans intérêt sur 3 ou 4ans)

Guémou :
Il faisait partie de la demande à «la francophonie » non acceptée ; Il a été mis dans la demande 2009. Il s’agit de 1ha prés de la mare avec 1 puits.. L’association regroupe un peu plus de 50 maraîchères et maraîchers qui exploitent déjà des périmètres. Ils acceptent la proposition de financer 5 % du coût +15% sous forme de prêt sans intérêt sur 3 ou 4ans)
.
Barrage Diéma
Toute la délégation se rend sur le site du bas fonds, c’est une vaste superficie de 45 à 50ha quasiment plane, mais qu’il faudra aplanir à l’exception de la grande butte centrale. Le barrage se situe en aval de la zone, en amont de premier barrage (GRDR). Nous pouvons en voir la matérialisation sur place, ce sera un ouvrage d’environs 130 m de long et 80 cm de haut, « submergé » par l’eau en saison des pluies.
Le calendrier est constitué, il doit être réalisé avant la prochaine saison des pluies : préparation et consultation des entreprises le 11/12/08, c’est Kassoum DIAKITE qui a été retenu, le contrôle et le suivi seront assurés par Biced, date de démarrage le 15/02 /09,durée des travaux 4 mois.
Actuellement le recensement des familles bénéficiaires est en cours : 71 familles, 123 UPA, la liste doit être arrêtée et validée en mairie (50à 55ha de retenue d’eau). Le comité de gestion doit se mettre en place le 7 février 2009 ; il devra établir le parcellaire, puis un autre comité sera formé pour la gestion du barrage lui-même

Formation
Malgré les demandes de rencontres faites en amont de la délégation, il n’a pas été possible d’obtenir une réunion d’informations sur le fonctionnement du centre de Diéma (réunion prévue puis déplacée puis impossible …).
Madihenda (responsable de l’UCD) nous rend visite en «coup de vent » à 9h du soir …Quant à l’adjoint, nous ne l’avons pas vu.
Finalement, nous ne saurons rien ou très peu de choses de la formation à Diéma. Nous sommes extrêmement déçus.

PLAN STRATEGIQUE D’ASSAINISSEMENT

Biced.
HF remet le cahier des charges qu’il a envisagé pour le projet et demande un devis chiffré et une proposition technique. Ces rapports plus le cahier des charges, nous permettrons de constituer le dossier de demande de financement 2009 au MAEE,dans les délais.

EDUCATION

lundi 26 après midi- Visite des écoles de Diéma (CP,, MACM, O A ,HF, MT, )

Les écoles de Diéma

Notre visite se justifiait par la livraison de matériel scolaire : fournitures achetées à Bamako par le CDJ et fournitures offertes par Maria Angélés CRESPO MARTINEZ, auxquelles s’ajoutaient des livres destinés aux maîtres, livres collectés auprès des enseignants de CM.
Le dénuement des extérieurs des deux établissements laisse à peine deviner que nous sommes dans le périmètre d’un équipement accueillant des enfants.
A constater les moyens rudimentaires dont disposent enseignants et enfants, on mesure combien ces dons sont vitaux, d’autant plus que cette année, la mairie n’avait pas été en mesure de procurer le minimum de fournitures qu’elle accorde généralement aux écoles.
Les effectifs, au-delà des conditions de scolarisation qui en découlent, font valoir également la grande disparité qui existe entre le taux de scolarisation des filles et des garçons.
A Diéma, les inscriptions des enfants s’effectuent tous les 2 ans, la scolarisation est obligatoire à partir de 7 ans mais il faudra attendre la 4ème année pour profiter d’un enseignement dispensé en français ceci dans le cadre du respect de la pédagogie convergente.
La directrice de l’Ecole A confiait qu’environ 400 enfants ne sont pas scolarisés…
Les raisons en sont multiples mais pour l’essentiel, l’école ne garantit pas plus un moyen d’amélioration de la vie de leurs enfants que les travaux auxquels ils participent dès leur plus jeune âge.
Une rencontre informelle avec des élèves du 2ème Cycle nous permet de mesurer ce que signifie pour des adolescents le rêve impossible d’accéder à une formation.
Nous n’effectuerons pas de visite, faute de temps, à l’école privée de Diéma. Cette école, crée en 2001, n’applique pas la pédagogie convergente. Elle accueille les enfants des parents pour lesquels l’enseignement constitue les conditions d’émulation de l’enfant et qui sont en mesure de supporter des frais de scolarisation. Les conditions d’enseignement et les taux de réussite y seraient meilleurs.
L’école de Kundugula

L’accueil de la délégation a lieu dans la cour de l’école de ce hameau situé à une vingtaine de Km de Diéma. La quasi totalité de la population est présente, désireuse de manifester sa gratitude. L’école de Kundugoula date de 2005 , financée en partie par le CDJ.
A ce jour deux enseignants y exercent pour un établissement conçu pour trois postes. Ceci étant, tous les enfants du hameau y sont accueillis. Le directeur n’applique pas le principe de la pédagogie convergente : les enfants sont initiés à l’apprentissage du français dès leur arrivée. Des groupes de niveaux encadrés par un élève plus autonome permettent d’optimiser le temps d’enseignement. Les classes comme les abords font l’objet d’une attention particulière ; les élèves ont participé à la plantation d’arbres dans la cour de l’école.
Le directeur exprime clairement la conscience qu’il a de sa responsabilité à l’égard de la population locale et regrette d’autant plus vivement l’absence d’aide et de soutien de l’Etat malien.

RAPPORT MICRO CREDITS

En 2009, compte tenu des échéances de Sirakoro et de Fangouné, nous avons un budget plus important et donc avons pu accorder un plus grand nombre de micro crédits. En effet, si en décembre 2007 nous avons prêté 300.000 FCFA seulement, en janvier 2009, nous avons octroyé 8 micro crédits pour un montant total de 770.000 FCFA. Les demandes à caractères associatifs et avec garants étaient les principaux critères à l’obtention de ces prêts. 25 demandes ont été étudiées pour un montant de 4 millions de FCFA

EAU

L’adduction d’eau réalisée par l’AFD et la DRHK est terminée, tout fonctionne et le comité de gestion en fonction sur la première adduction a été maintenu. La réception des travaux prévue pour décembre 2008 n’a pas été faite ; de ce fait les deux adductions ne sont pas reliées ; le comité en place assure les deux gestions. Le volet solaire de la première adduction ne peut pas être utilisé à 100%, car c’est l’adduction DRHK, à fonctionnement thermique, qui dessert les bornes fontaines et qui donc utilise le plus grand volume d’eau.
L’utilisation du solaire, lorsque les deux réseaux seront connectés, permettra une réduction notable des dépenses et peut être une diminution du prix de l’eau pour les usagers.

Lundi 26 février :Réunion (CP + HF+O A) avec le comité de gestion de l’eau( (S SOUKOUNA gérant, trésorier, A SISSOKO vice-président)
Salihou SOUKOUNA (SS) gérant, nous dresse un bilan très précis de la situation.

Il y a 17 bornes publiques dont une qui n’a jamais fonctionné par manque d’abonnés : 4 personnes à chaque borne, 2 titulaires et 2 suppléants qui en surveillent le fonctionnement et rendent des comptes. C’est à la borne 18 que viennent les charretiers ; 26 branchements sont prévus dont 11 pour les administrations. Certaines bornes ont un meilleur rendement ; l’emplacement et la qualité du gestionnaire sont des facteurs importants pour le résultat. L’ensemble fonctionne avec des statuts, un règlement et des réunions régulières 1 fois par trimestre ou plus si nécessaire.
La DNHE a imposé un bureau de contrôle D A E P (dont le siège est à Diéma) pour faire un audit dans les centres A F D de Nioro, de Kita et de Diéma. L’audit sera fait tous les 6 mois pour un coût de 3% des recettes.
La première adduction d’eau avait un reliquat de 6 000 000de CFA . Il y a actuellement 16 000 000 CFA en banque.
La DRHK et la DNHE sont intervenus pour des difficultés de tarifications : 5 CFA pour 10l, 10cfa pour 20l,15 CFA pour 30l, 125cfa pour 200l. Dans le coût aux usagers il faut prévoir l’amortissement, le coût du gazole et du lubrifiant. Il n’y a pas eu de pannes de moteur
Pour l’instant l’administration doit de l’argent. En effet tant que la réception des travaux n’est pas faite, la délégation de gestion n’a pas pu être autorisée et donc le trésor ne peut pas payer.
Dés la réception des travaux il n’y aura qu’une seule gestion autonome et tout rentrera dans l’ordre.
Avec les constructions nouvelles au carrefour, la consommation va devenir très importante. Actuellement il y a 25 demandes supplémentaires de branchement. La production globale est de 49 000 000 de m 3.
En conclusion l’utilisation du solaire est très attendue pour augmenter la production puisqu’il y a de la demande, pour permettre de réduire les coûts de production et peut être le prix de l’eau.

PLAN D’URBANISME SECTORIEL

Diéma disposait déjà d’un Schéma Directeur d’aménagement. Il fallait des outils plus fins qui puissent permettre à Diéma de maîtriser son développement urbanistique. La loi Malienne permet d’élaborer un Plan d’urbanisme sectoriel (PUS).Deux zones de PUS existent, l’une sur la ville actuelle, l’autre sur le carrefour.
Ce fût l’objet du projet d’étude soutenu par les autorités maliennes et subventionné par le MAEE en 2008.
Les ateliers de travail ont eu lieu à Diéma en décembre 2008. Tous ceux qui les ont suivis, ont été très intéressés et satisfaits Les documents sont en cours de rédaction.
La restitution définitive devrait avoir lieu après le déplacement au MALI d’urbanistes et de jeunes élèves de l’école d’architecture de Montpellier.
Les documents devraient permettre aux autorités locales d’avoir une vue beaucoup plus détaillée et précise de ce que pourrait être une expansion maîtrisée et harmonieuse du secteur.

BANQUE de CEREALES

Lundi 26 :Visite de la structure rencontre avec des responsables

C’est une banque de céréales communale, le maire est président, Abdoulaye TOURE gérant, Balla KONTE trésorier, Tidiane KOUYATE secrétaire.
C’est un lieu extrêmement bien tenu avec des réserves pour faire la soudure entre deux récoltes. Les sacs sont utilisés par rotation de manière à ce qu’il y ait le moins de perte possible. Ils achètent le mil dans tout le Mali quand le prix est au plus bas sur le marché et le revendent au moment de pénurie à un prix plus élevé mais inférieur au prix du marché du moment. Ils sont satisfaits de leur fonctionnement et espèrent un local plus grand. Ils nous laissent un cahier de gestion.
L’idée de cette création s’est imposé, après les mauvaises récoltes d’il y a quelques années, au moment où nous avions organisé une collecte à Chilly-Mazarin.

SANTE

CSCOM
1-CSCOM du PCSM
Lundi 26 : visite du chantier du nouveau CSCOM
Les travaux sont arrêtés depuis plusieurs semaines ; les autorités sont très inquiètes car elles pensent que l’argent est épuisé. Manifestement le chantier a été abandonné ; les murs et le toit en tôle sont là, mais il manque des volets sur une fenêtre et rien n’est fermé. Il y a donc des risques de dégradation. C’est assez catastrophique.
Apparemment nos amis n’ont aucune nouvelle supplémentaire. Nous promettons de rencontrer le docteur KAYO, responsable du PCSM à BAMAKO .
L’entreprise « le maçon sarl » rue Soundiata à BKO a été choisie pour réaliser le CSCOM. Le maître d’ouvrage est l’ONG CERPEDE ; directeur à BKO Mamadou Traoré. Le maître d’œuvre est l’atelier Birgo architecture concept.

Vendredi 30 rencontre avec le docteur KAYO à BKO : CP, HF, MT
Nous faisons le constat de ce que nous avons vu sur place et lui disons la grande inquiétude des villageois.(coût de la construction 4 000 000 cfa ).Il ne peut pas nous rassurer. C’est l’A F D (Agence Française de Développement) qui a imposé le recrutement d’une ONG pour que l’Administration ne soit plus maître d’oeuvre. Résultat inverse à celui attendu : l’ONG a utilisé les fonds de manière inconsidérée et a quelques difficultés pour terminer les travaux. Le seul recours serait la procédure judiciaire. Il est assez pessimiste. « C’est un débat de fonds qui doit s’engager avec toutes les parties, » nous dit il. Par ailleurs si on veut des résultats durables la formation des responsables des ASSACO (association gestionnaire des CSCOM) est indispensable.

2-CSCOM en fonctionnement à Diéma OA, CP
C’est le docteur SANOGO Alassane, chef du poste qui nous reçoit.
Avec la matrone nous visitons la salle d’accouchement la pièce est très propre, le matériel correct. Le responsable de la pharmacie nous reçoit : rayonnages bien rangés; pas de poussière. Le bâtiment est en bon état.

Hôpital DIEMA
Mercredi 28 visite à l’hôpital de référence CP,OA, GP
L’hôpital est géré par un comité de gestion.
Le docteur SY a été confirmé dans les fonctions de médecin chef. Tous les médecins sont chirurgiens.
Nous trouvons sur place des contrôleurs de gestion avec un matériel informatique assez sophistiqué pour ce lieu.
Le bâtiment est très dégradé ; certaines ailes pourraient s’effondrer au cours de la prochaine saison des pluies (un nouvel hôpital devrait être construit, peut être, au carrefour) ; sur les murs on peut voir de larges fissures. La peinture est très sale ; on peut constater un manque d’hygiène évident. Les 14 lits sont en très mauvais état. C’est catastrophique.
On sent le médecin chef un peu découragé. Je propose, comme l’année dernière, l’achat de lits et de matelas à BKO s’il nous en fait la demande.
Il faudra aussi penser au matériel pour les opérations (gants et tenues de bloc), une table opératoire, un aspirateur pour désobstruer les nouveaux nés (celui que nous avions apporté ne fonctionne plus).

CENTRE LOGISTIQUE

Mercredi 21 janvier
Rencontre directeur national des transports (CP et MC député de Diéma)
Précise que l’emplacement prévu actuellement pour la gare routière est préférable à celui précédemment envisagé, en raison de la composition du sol. Il se situe entre le péage et le carrefour.
Le Directeur National des Transports est très attaché à ce projet car il a circulé au carrefour récemment et a été très impressionné par l’insécurité qui y règne du fait de la concentration importante de population et du stationnement anarchique de tous les véhicules, en particulier les gros porteurs.
Il conseille de commencer les travaux d’urgence, pour fonctionner avec des réalisations minimales (planage, magasin, latrines…), afin d’apporter des ressources pour la suite des réalisations et pour habituer les gens à utiliser cet espace. Il nous assure du soutien des ses services de l’Etat pour faire respecter les règles de stationnement et mettre en place des sanctions, si nécessaire.
Pour la route de Kita, ce sera une « route minière » pour les gros porteurs allant de Bamako à Dakar et pas pour les autres véhicules
Samedi 24 : Réunion avec le bureau municipal et les services
Claudie Piqué rapporte les propos du Directeur national des transports, insistant sur le fait que devant la situation d’insécurité,il était indispensable de commencer les travaux dans les plus brefs délais avec les financements disponibles ( site après le passage vert).
Mr le Député doit se renseigner auprès du ministre des transports et Mr le Maire doit voir la mise à disposition des engins de Kared ou autres ;

Dimanche 25 : groupe de travail HF, CP, IY T
Le projet est remanié, il prévoit le planage de l’espace de 9 hectares, un mur de façade, un magasin, un bloc de latrines à 3 postes, un bloc douches, 3 hangars, un forage avec équipement.
Les choix prioritaires sont : le planage, le magasin, le bloc latrines pour un total de 32520 €

RECONSTRUCTION DU MARCHE

Visite du site
Les travaux sont terminés. Toutefois, il manque encore les financements de la mairie qui attend de récupérer les cotisations des commerçants pour finir de payer.
La visite sur le chantier montre la réalisation de 4 hangars en béton, de 15 hangars hebdomadaires en métal et de la boucherie moderne. On pourrait envisager de la carreler. L’espace sous les hangars n’est pas occupé à 100% mais grâce au développement de la ville cela ne saurait tarder.
La réalisation est satisfaisante par contre le marché pourrait être plus propre. Malgré quelques progrès, des détritus et de sacs plastiques continuent à joncher le sol. Quelques jours après notre arrivée, c’est mieux.

Samedi 24 : Réunion avec le bureau municipal et les services
Au cours de cette réunion plusieurs sujets sont abordés notamment celui de la gestion du marché.
Pour les financements, il manque ceux des contrats individuels. Ils sont en cours, le nombre de places occupées est en augmentation de 5 % ;
Les vendeurs paient 100cfa de taxe hebdomadaire et 30 000 cfa de location annuelle.
Le nettoyage du marché était confié à des jeunes mais la mairie a dû interrompre cette collaboration suite à eu une interpellation de l’Etat Malien car toute gestion d’équipement public doit faire l’objet d’une délégation de service public. La mairie cherche un prestataire privé pour toute la gestion : nettoyage, collecte des tickets qui seront paraphés en mairie etc Ce devrait être un GIE avec un cahier des charges précis et un contrat renouvelable chaque année. Le GIE (groupement d’intérêt économique) choisi devra être inscrit au registre du commerce, les documents seront vérifiés en mairie.

RENCONTRES A BAMAKO

Le 21 janvier 2009
Réunion CP + O A+ MACM à l’ambassade de France avec Sarah de REKENEIRE
Echange sur différents sujets (détaillés plus loin)
Projet de PUS
Projet d’évacuation des eaux
Projet de gare routière : souhaite des détails sur l’avancement du projet car a reçu un bilan intermédiaire, envoyé au MAE en décembre 2008
Projet de périmètres maraîchers
Construction barrage
Essonne Sahel-Kared
Projet 2009 : programme stratégique d’assainissement pour Diéma

Visite à l’ambassade d’Espagne (MACM , CP et OA)
Rencontre avec la coordinatrice de l’agence espagnole pour la coopération internationale pour le développement. C’est une coopération qui débute.
Après les présentations, les mots de bienvenue et quelques échanges verbaux entre compatriotes espagnols, nous exposons le contexte du jumelage Chilly-Mazarin, Carlet (région de Valencia) et des relations qui s’installent entre les 3 jumelages ( 2 au nord en EUROPE et 1 au sud en AFRIQUE. Nous l’informons de la présence de Madame le Maire de Carlet et son mari lors de la délégation officielle au MALI, en décembre2006 et de leur intérêt pour les actions menées Ce qui a eu pour conséquence, l’implication financière de la ville de Carlet dans les réalisations de périmètres maraîchers à Diéma et dans les hameaux. Nous parlons des actions actuelles.
Puis Mme MONSERRAT SOLES FRANCH décrit la coopération espagnole au MALI qui se situe dans les domaines de la santé avec la protection de la mère et de l’enfant, le développement de l’agriculture pour améliorer la santé des populations aider à la commercialisation et la transformation des produits et la formation professionnelle. Il y a eu des formations dans la région de MURCIA.
Les services de coopération apportent une aide à des actions, menées dans divers coins du MALI, essentiellement par des religieux. Ils s’intéressent directement à l’aspect culturel (il y a la semaine suivante une présentation de plusieurs films espagnols à BAMAKO).

22 janv. 2009

En route pour Diéma

Une délégation chiroquoise est actuellement à Diéma. Claudie Piqué (Présidente du Comité des Jumelages de Chilly-Mazarin), Odette Alexandre (Adjointe au Maire chargée de l'Ecologie et du Développement Durable) et Maria Angeles Crespo Martinez ( Maire de Carlet, notre ville jumelle espagnole) sont arrivées par avion, mardi 20 janvier à Bamako et sont aujourd'hui à Diéma.

L'autre partie de la délégation, plus aventurière, composée d'Henri Fiori (Premier adjoint au Maire chargé de l'Urbanisme et des Travaux), de Gérard Proux (Conseiller Municipal délégué au Troisième Age), d'Alberto Martinez (époux du Maire de Carlet) et René Piqué (époux de Claudie Piqué), sont partis mardi 13 janvier avec deux voitures, de la Mairie de Chilly-Mazarin. L'un des véhicules sera donné à la ville de Diéma.

Notre délégation masculine a traversé l'Espagne, le Maroc, Le Sahara Occidental et la Mauritanie, avant d'arriver jeudi 22 janvier à Diéma. Leur long périple s'est déroulé dans de bonnes conditions :
La délégation séjournera à Diéma jusqu'au 1er février. Un suivi des projets que Chilly-Mazarin mène dans cette ville du Mali est prévu durant leur séjour.